Notre organisation

La CFDT, première organisation syndicale en France, s’est dotée d’une organisation solide pour à la fois mettre en pratique ses valeurs de démocratie, d’autonomie et d’indépendance et également pour fonctionner efficacement.

Notre identité

Démocratie, solidarité, liberté, émancipation, autant de valeurs que la CFDT souhaite faire partager à ses adhérents.

Notre histoire

C’est en 1964 que la CFTC (née en 1919) devient la CFDT, en se déconfessionnalisant, avec 70 % des mandats. L’actuelle CFTC est issue de la minorité ayant refusé ce résultat. Forte de 572.000 adhérents à sa création, le nombre s’est stabilisé aux environs de 850.000 depuis 2009, même si la méthode de chiffrage des syndicats a été plusieurs fois remise en cause. Au sein des adhérents, la parité est respectée avec 52% d’hommes et 48% de femmes.

Nos 5 valeurs 

Émancipation

Inscrite dans nos statuts, l’émancipation tant individuelle que collective, reconnaissant à chacun la capacité à se prendre en charge et à agir ensemble, est pour nous un droit inaliénable.

  • Pour diriger sa vie.
  • Pour imposer le respect de la dignité et de la liberté dans l’entreprise et au sein de la société, et pour satisfaire les besoins de chacun, matériels et intellectuels, dans sa vie professionnelle et personnelle. 

Démocratie
Une valeur qui est l’identité même de la CFDT, elle se trouve d’ailleurs au cœur de notre sigle.

  • Pour s’exprimer librement et participer à la prise de décision.
  • Pour être acteur de l’amélioration de ses conditions de travail et de vie, au delà de toute différence d’origine, de nationalité, de confession religieuse et d’opinion. 

Égalité
Lutte contre toutes les formes d’exclusion, de discrimination, de sexisme, de racisme et de xénophobie. 

Indépendance
La CFDT estime indispensable de distinguer ses responsabilités de celles de l’État, des partis politiques et des confessions religieuses.

Pour conserver son autonomie et son sens critique.
Pour impulser ou infléchir les décisions gouvernementales. 

Solidarité

Être solidaire, c’est faire le choix de l’entraide pour défendre les droits de tous.

  • Pour défendre les droits au sein de l’entreprise, mais aussi entre les salariés et les chômeurs, entre les générations, et plus largement entre les peuples.
  • Pour lutter contre toute forme d’exclusion, d’inégalité et de discrimination.

Nos missions

– Représenter le personnel.

– Partager les demandes et les revendications relatives à la réglementation du travail.

– Travailler sur l’obtention d’avantages sociaux ;

– Proposer des sorties et des réductions sur des activités et des produits culturels.

– Contribuer à la prévention et à la protection de la santé physique et mentale et de la sécurité des travailleurs ;

– Contribuer à l’amélioration des conditions de travail, notamment en vue de faciliter l’accès des femmes à tous les emplois et de répondre aux problèmes liés à la maternité ;

– Contribuer à l’adaptation et à l’aménagement des postes de travail afin de faciliter l’accès et le maintien à l’emploi des personnes handicapées ;

– Veiller à l’application des lois en ces domaines.

– Représenter les salariés auprès de l’employeur ;

– Améliorer les conditions de travail des employés ; mettre en place des actions préventives ;

– Travailler avec l’employeur sur les différents accords ;

– Se tenir informé de l’avenir de l’entreprise et aborder des thématiques centrales telles que l’emploi, la formation, le temps de travail et les conditions de travail.

Un syndicalisme d’adhérents

C’est un syndicalisme solidement implanté sur les lieux de travail. Cette politique a porté ses fruits puisque le nombre d’adhérents augmente régulièrement depuis quelques années.
Ce syndicalisme puise sa légitimité dans la participation des salariés. La CFDT ne peut pas prétendre représenter l’intérêt général des salariés et n’en représenter qu’un faible pourcentage

Un syndicalisme démocratique

La CFDT attache une importance primordiale à la démocratie. Celle-ci s’exprime dans le fonctionnement interne de la CFDT qui assure une large participation de ses adhérents aux décisions. Le besoin vital de démocratie dans la société passe par l’indépendance du pouvoir judiciaire, l’objectivité de l’information, la possibilité d’accéder à tous les niveaux de l’enseignement. L’attachement à la démocratie dans l’entreprise se concrétise par la volonté de donner aux salariés la possibilité de s’exprimer et de participer à l’élaboration des revendications. La nécessité enfin de démocratie dans le domaine politique explique l’opposition de la CFDT à tout régime autoritaire ou totalitaire.

Un syndicalisme confédéré

La Confédération réunit des organisations syndicales ouvertes à tous les travailleurs résolus à défendre leurs intérêts communs et à lutter pour instaurer une société démocratique d’hommes libres et responsables. Ce syndicalisme refuse les corporatismes. Il regroupe l’ensemble des salariés qu’ils soient ouvriers, employés, cadres.

Un syndicalisme de transformation sociale

Il s’agit d’un syndicalisme acteur pour qui les changements sociaux ne sont pas à attendre des seuls politiques. La CFDT n’est pas une institution qui serait simplement chargée de gérer ou de cogérer les aspects sociaux de la société ou de l’entreprise. Elle n’est pas non plus une organisation révolutionnaire d’avant-garde regroupant une petite élite de militants qui aurait pour mission de faire le bonheur des salariés sans eux ou malgré eux.
La conception CFDT du syndicalisme est tout autre : c’est celle d’un syndicalisme de transformation sociale. Son ambition est de faire évoluer la société vers plus de progrès et de justice : un syndicalisme qui regarde la réalité en face certes, mais pour la modifier, non pour s’y installer. Ceci implique une nouvelle approche des relations professionnelles privilégiant la confrontation par la voie contractuelle et la négociation. La grève est considérée comme l’un des moyens du rapport de force pour faire avancer la négociation.

Un syndicalisme d’émancipation

Il promeut l’émancipation individuelle et collective. Sur le lieu de travail, l’action syndicale ne se limite pas à la seule défense des salaires mais englobe aussi la lutte pour de meilleures conditions de travail, des conventions collectives, la réduction du temps de travail, le droit à l’expression pour les salariés, leur promotion par une meilleure formation… Dans la société, tout individu doit pouvoir arriver à des postes de responsabilité, développer sa personnalité en assurant la satisfaction de ses besoins matériels et intellectuels par l’accès à la culture. Ce besoin d’émancipation concerne aussi les femmes que la CFDT a soutenues dans leur lutte pour le droit à la contraception et à l’avortement et qu’elle soutient encore dans leurs revendications actuelles pour une plus grande égalité avec les hommes.

Un syndicalisme favorable au paritarisme

Ce système clé des relations sociales est la confrontation constructive entre gouvernement, patronat et organisations syndicales. Il aboutit à une participation active de ces partenaires à l’élaboration et au contrôle des décisions politiques et au contrôle du pouvoir économique.

Un syndicalisme pour la solidarité

Ce syndicalisme est soucieux d’une plus grande solidarité envers les catégories sociales, les régions et peuples les plus défavorisés et exclut les inégalités. Solidarité nationale lorsque la CFDT plaide pour une politique d’embauches en contrepartie de la réduction du temps de travail, pour l’insertion des jeunes, pour la couverture maladie universelle. Refus des inégalités lorsqu’elle lutte contre l’exclusion sous toutes ses formes ou la marginalisation, lorsqu’elle lutte pour l’égalité des chances à l’école, pour l’égalité entre hommes et femmes ou lorsqu’elle combat les discriminations raciales.

Un syndicalisme indépendant

La CFDT estime nécessaire de distinguer ses responsabilités de celles des groupements politiques et son indépendance à l’égard de l’État, des partis, de l’Église. Cette volonté d’autonomie à l’égard du politique se manifeste par la décision de la confédération de refuser le cumul des mandats syndicaux et politiques.

Un syndicalisme ouvert sur l’international

La CFDT applique cette valeur lorsqu’elle agit pour la paix entre les peuples et lorsqu’elle s’oppose à une mondialisation forcenée qui ne prend pas en compte les nations les moins développées. Cette ouverture sur l’international, confirmée par l’adhésion à la Confédération internationale des syndicats libres (CISL), se manifeste aussi sur le plan européen, où la CFDT apporte son expérience dans le cadre de la Confédération européenne des syndicats (CES).